LES OMEGAS 3 PRÉSENTS DANS LES PETITS POISSONS

LES OMEGAS 3 PRÉSENTS DANS LES PETITS POISSONS

Mar 30, 2023sandra GASMI CONSULTING

En avril, et en particulier le 1er avril, on parle beaucoup du poisson d’avril... On fait des farces à nos amis, mais on oublie l’essentiel : le poisson ! Chez Demain, on a décidé de faire un focus sur cet aliment que l’on sous-estime trop au quotidien et qui a pourtant de nombreuses vertus !

 

DES OMÉGAS 3... POURQUOI ?

Si on vous dit qu’il faut manger des petits poissons, vous nous dites ?

On le reconnaît, les petits poissons, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus appétissant ! Cependant, il serait dommage de se priver de leurs bienfaits... L’intérêt des petits poissons et des poissons gras en général, réside dans le fait qu’ils ont une haute teneur en omégas 3, qui ne sont autres que des acides gras essentiels, bénéfiques pour notre organisme et notre cerveau.

En effet, les omégas 3 sont nécessaires au fonctionnement et au développement du corps humain et en particulier de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Ils sont particulièrement recommandés pour la femme en âge de procréer, la femme enceinte, la femme allaitante et l’enfant.

Par ailleurs, les omégas 3 sont extrêmement bons pour le fonctionnement du système cardio-vasculaire. Ils sont notamment connus pour leur effet de diminution de la pression artérielle et de la quantité de triglycérides dans le sang.

 

OÙ TROUVER DES OMÉGAS 3 ?

Ces acides gras essentiels se trouvent dans les huiles végétales telles que l’huile de lin, l’huile de périlla, l’huile de chanvre, l’huile de cameline, l’huile de noix, l’huile de colza ou encore l’huile de chia. Toutes ces huiles sont riches en omégas 3, omégas 6 et omégas 9. À noter que l’huile la plus riche en omégas 3 est l’huile de périlla, une plante issue de la famille des Lamiacées et originaire d’Asie. Peu connue en Europe, elle contient pourtant entre 60 et 65% d’omégas 3.

 

 

Ces huiles contiennent des omégas 3 de type « ALA » (acide alpha linoléique). Cependant, on notera que les omégas 3 les plus intéressants pour notre organisme sont les omégas 3 à chaînes longues, soit les « EPA » (acides eicosapentaénoïques) et les « DHA » (acides docosahexaénoïques).

Il est possible pour l’être humain de synthétiser les omégas 3 ALA en omégas 3 EPA et DHA. Néanmoins, cette synthèse se fait parfois plus difficilement. C’est le cas notamment des personnes sujettes au stress, des consommateurs de tabac et alcool, des personnes âgées de plus de 60 ans, ou encore des enfants.

Il est alors recommandé de consommer des aliments contenant naturellement des omégas 3 à chaînes longues, que l’on trouvera dans nos fameux « petits poissons ».

  

UNE ALIMENTATION COMPOSÉE DE PETITS POISSONS

De quels “petits poissons” parlons-nous exactement ?

Les poissons gras tels que le hareng, la sardine, le maquereau, le saumon et les anchois sont excellents pour notre santé. Ils sont les meilleures sources d’omégas 3 d’origine animale.

L’huile de foie de morue est également excellente. Il s’agit même de l’un des compléments alimentaires d’origine animale les plus riches en oméga 3, avec 2664 mg par cuillère à café.

Il existe de nombreux plats ou spécialités dans lesquels nous retrouvons ces poissons. Les anchois se trouvent dans de nombreuses spécialités méditerranéennes telles que la salade niçoise, la pissaladière ou encore la pizza sicilienne.

 

 

Les maquereaux et le saumon sont plus communs dans les repas occidentaux. On peut les préparer par exemple au four ou en papillotes. Le hareng quant à lui est très bon avec des pommes de terre vapeur et quelques oignons crus, un plat simple et efficace aux accents russes ! Quant aux sardines, elles peuvent facilement se déguster en entrée ou en tartines de pain toasté. De quoi vous régaler tout en prenant soin de vous !

 

 

Sources :